Commençons d’abord par savoir ce que c’est que ce terme de quiet quitting.
Encore un anglicisme à élucider.
Pauvre de moi qui n’a jamais fait d’études de langue anglaise.
Le quiet quitting, traduit en français par démission silencieuse, est un terme qui se rapporte au comportement d’un collaborateur qui se contente de faire le strict minimum au travail.
Ce phénomène s’est popularisé sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, et reflète une tendance où les employés, surtout les jeunes, choisissent de ne pas s’engager au-delà des exigences de base de leur poste.
Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises ne répondent plus aux besoins des salariés en termes de formation, de rémunération ou d’évolution de carrière.
En pratique, cela signifie que les employés respectent leurs horaires de travail sans accepter de tâches supplémentaires, ne répondent pas aux sollicitations en dehors de leurs heures de travail, et ne cherchent pas à se surpasser ou à prendre des responsabilités qui ne font pas partie de leurs attributions contractuelles.
Ce comportement peut être motivé par un désir d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, ou comme une réaction à un manque de reconnaissance au travail ou à un sentiment de mal-être.
Le quiet quitting est souvent vu comme une réponse à une charge de travail excessive ou à un environnement de travail stressant, et il est particulièrement répandu parmi les jeunes générations qui valorisent l’équilibre entre travail et vie personnelle.
👉 Qu’en est-il de cette pratique en Algérie ?
Pour ne rien vous cacher, je pense, et à juste titre, que ce terme doit être né chez nous car pratiqué par une grande majorité de nos compatriotes. Nous avons l’impression chez nous que tout le monde est en mode quiet-quitting puisque personne n’a envie de faire correctement son travail ni de faire des efforts pour s’améliorer.
❗Vous avez des doutes ?
❗Regardez autour de vous !
Il n’y a que les supérettes, les fast-food et les boulangeries qui fonctionnent à plein régime.
Je me rappelle, il y a quelques temps, une dizaine d’années environ, des échanges ont eu lieu au sein des enseignants (pas tous heureusement) et qui se passaient le mot d’orde suivant : Du moment que nous sommes mals payés, travaillons juste en fonction du salaire que nous percevons. L’évaluation qui a été faite à l’époque c’était de travailler seulement pendant la première moitié du mois, c’est-à-dire quinze jours, au lieu des trente du mois. Le reste du temps se fera en mode quiet-quitting, autrement dit, aucun effort ne sera fourni.
Je vous assure que cette histoire est des plus authentiques.
➡️ Grave non ?
➡️ Est-ce que cela se fait encore aujourd’hui ?
➡️ Est-ce qu’il y a des secteurs en Algérie adeptes du mode quiet-quitting ?
Si vous avez des informations sur des secteurs particuliers, je suis preneur et partagez-les nous SVP histoire de sonder la situation actuelle.
Merci 👍
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