Intelligence Économique & Gouvernance

Entreprenariat & Business : Quel est le bon état d’esprit à avoir ?

Que faudrait-il faire pour mettre toutes les chances de votre côté afin que votre projet de Business aboutisse ?

Quel est le meilleur état d’esprit pour faire aboutir un projet de Business ?

Tout est dans l’état d’esprit, the Mindset, diront nos amis amerloques. Votre état d’esprit est quelque chose de capital et de primordial lorsque vous envisagez de mettre en place un Business. La question numéro un, la question primordiale sera de clarifier votre position ou rapport à l’argent.

Et oui ! L’argent ! Une question bien taboue.

Si au tout début de votre projet vous focalisez toute votre attention sur l’argent que vous compter engranger en mettant en œuvre votre Business, alors je vous stoppe net tout de suite et vous conseille vivement d’arrêter immédiatement : Vous allez droit dans le mur. 

L’argent est un bon serviteur mais également un mauvais maître. Si votre but premier est l’argent lorsque vous créez un Business, je peux vous assurer avec certitude que vous n’irez pas très loin avec une approche pareille. Vous devez nécessairement avoir un pourquoi vous voulez mettre en place votre Business, mais qui soit en dehors de l’argent. Créer un Business dans le seul but de gagner beaucoup d’argent n’est pas une bonne stratégie.

Qu’est-ce qu’il faudrait faire alors ?

Trouver des réponses (en dehors de l’argent) à la question de savoir pourquoi vous voulez entreprendre. Pourquoi vous souhaitez vous établir à votre compte ? Dans quel domaine vous souhaitez investir ? Pourquoi investir dans ce domaine et pas dans un autre ? Attention, l’argent ne doit nullement être évoqué comme argument dans les réponses à ces questions. 

Exit the Money !

Pratiquement deux questions doivent être élucidées dans cette étape. La première a trait à la qualité de vos compétences dans le domaine où vous souhaitez entreprendre. Vous devrez nécessairement être en possession de compétences avérées dans le domaine où vous souhaitez entreprendre sinon l’échec serait inévitable. Je préciserai aussi que votre seule compétence ne suffira pas malheureusement durant votre parcours.

Et ce sera la deuxième question à élucider :

Quelle est votre sentiment ou affect par rapport à l’activité que vous prévoyez de déployer ?

Vous aimez ce que vous allez faire ?

Vous l’adorez ?

C’est votre passion de toujours ?

Vous avez des buts et objectifs précis à atteindre en faisant cela, en dehors de l’argent bien sûr ?

Le Business que vous comptez déployer devra faire partie intégrante de vos passions. Entreprendre a toujours été un parcours du combattant. C’est une activité non linéaire, elle est discontinue, incertaine et imprévisible. Mais quand c’est votre passion, alors vos chances de durer et de traverser les épreuves ne peuvent être que grandes. Plus vous serez passionné et plus votre résilience sera forte. L’argent viendra tout seul et au moment opportun, il n’y a aucun doute. Examinez de près les grandes succès story à travers le monde et vous confirmerez mes propos.

Passons maintenant à une seconde étape pour la mise en œuvre du processus d’entrepreneuriat et allons aborder la question qui a trait aux valeurs et principes qui fondent votre vie.

Aille !!! Ouille !!! … Que viennent foutre mes valeurs et principes dans le processus de création de Business ?

Les valeurs au sens universel du terme ainsi que les principes qui régissent votre vie sont primordiaux dans tout processus de création de Business. Je sais que c’est difficile à admettre mais cela ne change rien à leur importance. Si gagner de l’argent à n’importe quel prix est votre leitmotiv, vous avez alors un souci majeur à régler en toute urgence. La seule chose qui compte à vos yeux est de vendre vos produits et qu’importe comment : C’est encore un autre souci à prendre en charge.

Éthique – Honnêteté – Authenticité – Modestie – Humilité – Bienveillance etc. Voilà à titre d’exemple quelques valeurs indispensables à avoir pour mettre toutes les chances de son côté pour réussir son projet. Vous ne réussirez pas du premier coup, cela est certain.

Ma démarche est plutôt orientée moyen et long terme, mais quand on aboutit, la réussite est bien fondée et durable. Vous serez alors assis sur de bonnes bases.

Les réussites rapides n’existent que dans les domaines des crimes et des délits. Le mensonge, la manipulation, la malhonnêteté, le vol, la falsification ne vous emmèneront jamais très loin et vous irez droit au mur, c’est certain. Ne dis-t-on pas que l’argent mal acquis ne profite jamais. Si vous avez encore des doutes, regardez du coté de Blida et d’El Harrach et vous serez mieux convaincus.

Allez-y doucement et sûrement et vous arriverez à bon port.

Troisième et dernière étape de votre processus de création de Business : Le produit ou service que vous comptez mettre sur le marché. C’est la question essentielle qui déterminera la réussite ou non de votre projet.

La démarche d’essayer de trouver un marché pour son produit ne donne généralement pas de résultats. On ne lance pas un produit (ou service) et ensuite on recherche son marché. Ça ne marche pas comme cela.

On ne peut jamais intervenir pour changer ou modifier un marché, cela n’est pas possible. Par contre, un produit peut-être changé, modifié ou amélioré. Le produit ou service que vous comptez mettre sur le marché doit inévitablement résoudre un problème pour vos futurs clients, sinon il ne sera pas acheté.

C’est la condition primordiale que doit vérifier votre produit : Résoudre un problème, un vrai problème ! Il y a énormément de problèmes dans la vie qui ne sont pas de vrais problèmes et votre produit ou service doit être une authentique solution à un vrai problème. C’est tout simple.

Aidez les gens à résoudre leurs problèmes, ils achèteront vos produits ou services et vous gagnerez un argent bien mérité : C’est cela le Business et pas autre chose.

(C) 2020 Labdi Abdeldjelil

23/05/2020

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La matrice de la réussite

Commençons par définir la notion de patrimoine.

Le patrimoine d’une personne physique (un individu) ou d’une personne morale (une entreprise par exemple) est l’ensemble des biens qu’elle possède à un moment donné : Biens meubles ou immeubles, droits, créances et éléments inaliénables et transmissibles.

Le patrimoine net tient compte des dettes et des engagements financiers contractés et qui viennent en déduction. (Définition économique et financière de la notion de patrimoine tirée du dictionnaire)

À partir de cette définition classique, chacun d’entre-nous peut-être converti en valeur monétaire (un montant en Dinars Algériens ou dans une autre monnaie étrangère) et cela renseigne sur le niveau d’enrichissement de la personne.

Toutefois, cela est la définition strictement comptable du patrimoine. Le patrimoine qui fait la richesse d’une personne ne se mesure pas uniquement en monnaie sonnante et trébuchante. Cette définition du patrimoine est en réalité très incomplète et ne reflète pas fidèlement la réalité des choses.

En plus du patrimoine monétaire (valeur nette de la personne en argent), il y a lieu d’ajouter trois autres composantes du patrimoine qui sont aussi essentielles les unes que les autres.

De quoi s’agit-il exactement ?

1️⃣ Santé et bien-être

Il s’agit d’un élément fondamental du patrimoine d’une personne. La santé a une valeur inestimable et on ne s’en rend compte de cela que lorsqu’on la perd.

Lorsque vous avez une santé fragile, précaire ou une maladie chronique lourde, tout l’argent que vous aurez ne vous servira à rien du tout et ne pourra même pas vous rendre votre santé d’antan. Préservez alors votre santé et bien-être. Vous avez un capital inestimable et il ne faut jamais l’oublier.

2️⃣ Compétences – Savoir-faire & Expertise

Nous avons généralement tendance à sous-estimer cet élément essentiel de notre patrimoine. Avec vos compétences et expertise, vous aurez la possibilité de délivrer de la valeur aux autres et serez rémunérés en contrepartie. Ne l’oubliez jamais et développez en permanence vos connaissances et savoirs pour renforcer votre patrimoine monétaire cette fois-ci. Vos compétences et expertise sont une source intarissable qui alimentera en permanence votre patrimoine monétaire.

3️⃣ Réseaux et Influence

Le monde d’aujourd’hui fonctionne sur le mode des réseaux et de leurs influences. Plus votre réseau est de qualité et plus vous aurez de facilités à accéder à des situations qui vont vous permettre de fructifier votre Business lorsque vous travaillez dans le monde des affaires. Un bon carnet d’adresse est aussi efficace qu’un compte bancaire bien fourni. Et pas uniquement dans le monde des affaires. Lorsque l’on a un bon réseau, tous vos soucis trouveront des issues favorables.

Comment développer alors ses éléments essentiels de notre patrimoine ?

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

16/02/2021

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Bonne gouvernance et citoyenneté : La meilleure parade au rationnement de l’eau

L’Algérie procédera dès cet été au rationnement de l’eau potable pour sa population (nous sommes en mars 2021) et c’est ce que vient d’annoncer aujourd’hui le Directeur Général de l’Agence de Distribution de l’Eau (ADE).

Comment est-on arrivés à cette situation dramatique ?

On ne sait tout simplement pas compter et nous avons un grand déficit en calcul.

Il s’agit pourtant d’opérations élémentaires de base : Addition (et Soustraction) – Multiplication (et Division) et enfin notre grand souci avec la « Règle de trois ». Le numérique et l’intelligence artificielle sont une tout autre histoire sur laquelle on y reviendra un peu plus tard.

Dans son effort pour tenter de résorber le problème de l’habitat, notre pays livre chaque année (et cela depuis maintenant plus d’une vingtaine d’années) des centaines de milliers de logements au profit des citoyens sous différentes formules. Même la promotion immobilière privée s’est très largement développée ces 15 ou 20 derrières années en contribuant à cet effort national.

Mais apparemment un aspect important a été perdu de vue. À chaque fois qu’un logement est livré, cela suppose la mise en place d’un nouveau branchement pour le service des eaux, du gaz de ville, de l’électricité et même un branchement à l’évacuation des eaux usées.

Est-ce que cela a été pris en compte dans l’évaluation de nos besoins en eau, en électricité, en gaz et en réseaux d’évacuation des eaux usées ?

Je ne le pense pas.

Quelles sont nos capacités de production en eau, électricité et gaz ?

Quels sont les investissements qu’il faudrait mettre en place chaque année pour rattraper ces besoins ?

Notre population est en nette croissance en terme de natalité, n’est-ce pas ?

Pourquoi on en parle de moins en moins ?

Notre taux de natalité doit être suivi de très près et très sérieusement sinon tout effort de développement sera vain dans l’avenir.

C’est vrai, cette année la pluviométrie n’a pas été bonne, c’est même une certitude. Le souci c’est qu’avec le dérèglement climatique planétaire, la baisse de la pluviométrie sera une donnée stable avec laquelle il faut faire les années à venir.

Que devra être alors notre attitude face à ce phénomène naturel inévitable ?

Une grande question !

Je suis certain qu’une multitude d’actions seront faisables et possibles pour atténuer nos soucis à la seule condition de rétablir la bonne gouvernance ainsi que la citoyenneté dans notre pays. Sans ces deux conditions, il n’y aura point d’issues à nos soucis quotidiens qui ne feront que s’accentuer.

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

22/03/2021

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L’intelligence économique est une compétence humaine et naturelle

L’intelligence économique (IE) est une discipline bien malheureuse. Elle est méconnue aussi bien auprès des professionnels du monde de l’entreprise qu’auprès du large public. L’IE est très souvent incomprise et traîne depuis longtemps des préjugés qui lui collent durablement à la peau. Et pourtant …

C’est la terminologie utilisée qui en est la cause : Le mot intelligence renvoie au monde de l’espionnage et celui économique au monde pas aisé de l’économie. La démarche d’intelligence économique ne couvre pas uniquement le monde de l’entreprise et de l’économie, mais va bien au-delà. J’ai toujours préféré l’intitulé – Démarche d’Intelligences – (le mot intelligence étant mis au pluriel) au lieu de démarche d’intelligence économique, je l’explique en détail dans cet article.

Pour simplifier les choses, je dirais que l’intelligence économique est plutôt une compétence humaine et naturelle présente chez tous les individus dès leur naissance. C’est ce que nous appelons une Soft-skills si nous nous reférons à la terminologie anglo-saxonne. Tout le monde disposerait donc d’un potentiel d’intelligence économique (ou plutôt d’intelligences) qui ne demande qu’à être découvert d’abord, à être entretenu ensuite et enfin à être développé.

Enfants pêcheurs

C’est un peu comme l’histoire de la pêche. On ne devient pas nécessairement un excellent pêcheur de poisson même si l’on sort de la plus prestigieuse des écoles de formation de pêcheurs. Ce n’est qu’avec de la pratique quotidienne, de la détermination et du temps que nous deviendrons de brillants et heureux pêcheurs de poissons.

Quelles sont les compétences qui doivent être à la base de la démarche d’intelligence économique :

– Savoir lire et écrire,
– Savoir écouter et communiquer,
– Savoir observer,
– Avoir un esprit de curiosité développé,
– Avoir un esprit ouvert.

L’intelligence économique est aussi vieille qu’est l’histoire de l’homme. Sans cette curiosité innée et naturelle ainsi que ce profond désir de tout savoir sur son environnement, l’homosapiens ne serait jamais sorti de sa caverne. C’est en voulant voir sans être vu, que Mr Homosapien est passé du statut de cueilleur à celui de chasseur améliorant ainsi de manière significative sa table gourmande.

C’est cela l’intelligence économique, un outil très pratique à votre portée et qui vous servira aussi bien dans votre vie professionnelle que dans votre vie privée.

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

10/07/2021

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L’intelligence économique en toute simplicité

Quel lien peut-il y avoir entre l’intelligence économique (IE) en entreprise et le monde du renseignement plus connu sous le vocable d’espionnage ?

Collecte de l’information

Normalement, il ne devrait y avoir aucun lien entre ces deux disciplines qui sont tout à fait différentes et souvent très opposées. Toutefois, il est possible d’évoquer peut-être une ressemblance dans la démarche de base. En effet, le monde du renseignement et celui de l’intelligence économique (IE) ont en commun le recours à la collecte de l’information avant toute action ou prise de décision.

Néanmoins, il est utile de préciser que le renseignement use souvent de moyens non réglementaires et non conventionnels tout le contraire de l’IE qui, elle, doit être éthique, légale et déontologique. La transparence et la communication ne sont pas le propre des services de renseignement et ils ne savent pas le faire. Tout au contraire, l’IE doit communiquer en permanence, échanger et partager les informations.

Une démarche IE ne doit jamais s’inspirer d’une logique SR (Service de Renseignement) construite autour de concepts de guerre, d’ennemis, de conflit, de mise hors d’état de nuire, de neutralisation de la menace, d’affaiblissement de l’ennemi et j’en passe. La dynamique IE doit s’inscrire sur un tout autre registre complètement différent. Celui du partage, de l’échange et de la connaissance de l’autre pour mieux coopérer et monter des partenariats fructueux.

Le but premier de l’IE n’est pas d’éliminer l’autre mais plutôt comment transformer son concurrent en authentique partenaire. L’IE protège certes et c’est une de ses fonctions essentielles mais sans pour autant détruire l’autre. Voilà brièvement résumées quelques différences entre IE et Renseignement.

Intelligence économique – Analogie

L’intelligence économique n’est pas une science occulte ni infuse et n’est pas l’apanage d’une caste particulière. Elle peut être adoptée par tout le monde quel que soit son statut social ou intellectuel. Aucun prérequis scientifique ou technique n’est nécessaire pour s’approprier cette démarche oh combien utile, aussi bien pour les grands groupes industriels que pour les très petites entreprises et même pour les particuliers. Une exigence toutefois : Du bon sens accompagné de bon sens et renforcé par du bon sens toujours. Si l’on s’amusait à essayer de trouver une activité singulière pour la comparer, l’IE ressemblerait énormément à la pêche.

Pêche au poisson

Techniques de pêche

Vous voulez vous nourrir de poisson et vous ne savez pas comment faire. L’IE vous recommandera de vous informer sur les endroits où pullulent les bancs de poisson, comment qu’ils vivent et se déplacent en mer et vous apprendra toutes les techniques de pêche connues. Il ne vous restera plus qu’à aller tenter l’aventure. Votre première sortie ne sera peut-être pas heureuse mais en essayant avec volonté et détermination de multiples fois tout en améliorant au fur et à mesure votre propre technique, vous arriverez enfin à pêcher votre propre poisson et ainsi vous régaler.

Est-ce qu’il y a un éventuel lien entre les disciplines du Management et de l’intelligence économique ?

Le contenu de cet article est une opinion personnelle découlant directement d’une longue pratique de gestion. A mon sens, on ne peut dissocier ces deux disciplines qui doivent agir simultanément et en parfaite cohérence au profit de l’entreprise. L’intelligence économique ne doit jamais rester, et en aucun cas, un luxe inaccessible pour le commun des mortels.

Les formations dispensées jusqu’à maintenant au profit de l’entreprise, aussi bien par l’université que par nos écoles privées, sont à mon sens incomplètes pour bien armer nos étudiants à affronter les défis du monde d’aujourd’hui où l’incertitude, l’imprévisibilité, l’insécurité et l’instabilité règnent en maîtres des lieux.

Études universitaires

Écoles de formation

Même les nombreuses formations High Tech et très coûteuses dispensées par le privé du type MBA toutes spécialités confondues et Ingéniorat d’affaire sont concernées par cette problématique. Nos étudiants destinés à être les acteurs du monde de l’entreprise de demain doivent nécessairement s’approprier l’ensemble des techniques, savoir et savoir-faire du monde très fermé de l’information et de son utilisation dans le monde de l’entreprise.

L’information, l’information opérationnelle, l’information stratégique, l’information prévisionnelle ou encore le renseignement sont nécessaires pour accroître la visibilité de l’entreprise dans un monde de plus en plus mouvant et instable. Ce ne sont pas uniquement les informations brutes qui sont collectées à travers les sources classiques qui sont sollicitées lorsque l’on veut mettre en place une meilleure gouvernance. Ce sont également les informations issues des traitements analytiques grâce aux nombreux outils informatiques disponibles actuellement qui doivent être intégrés dans les processus décisionnels en entreprise.

Toute cette technologie de la gestion de l’information est fournie par la démarche d’intelligence économique. Je dirais en conclusion qu’enseigner du management sans intelligence économique est un investissement qui n’est ni performant ni rentable. Nos écoles, universités et académies dédiées à l’entreprise doivent se remettre en cause et s’adapter au nouveau monde de demain qui frappe déjà à nos portes.

L’intelligence économique et les réseaux sociaux ?

Une bonne stratégie d’intelligence économique se construit nécessairement autour d’un élément fondamental, l’information en l’occurrence. La possession d’une information stratégique et utile au bon moment et dans le bon contexte permet d’avoir un avantage compétitif certain et décisif.

Où se procurer alors cette information si précieuse et indispensable ? La réponse à cette question est toute simple : Le relationnel, le réseautage, le Networking, le Social Selling sont des pistes à creuser sérieusement et à approfondir. La collecte de l’information se fait généralement à travers ce que l’on nomme les sources et la source humaine en est la primordiale. L’élément humain est stratégique lorsque l’on déploie une démarche d’intelligence économique et tout se construit autour de cette ressource. Développer donc son relationnel est essentiel pour tout projet de quelque nature que ce soit.

Éthique et déontologie

Le relationnel a toutefois ses propres règles qu’on ne peut transiger : Éthique – Confiance – Intérêt partagé – Communication saine et authentique. Il n’y pas de place pour l’esbroufe et le mensonge. Place à la clarté et à la transparence et c’est comme cela que nous construisons pas à pas et petit à petit une relation fructueuse pour les deux parties.

Lorsque la magie des réseaux sociaux opère, tout devient possible et envisageable. Il suffit juste de respecter certaines règles d’éthique, de déontologie, de bienveillance et surtout de bon sens. La manipulation, la désinformation, le discrédit, le mensonge, l’induction en erreur ou la toxicité n’ont pas leur place dans les réseaux sociaux (professionnels ou pas) et la dimension humaine doit être au centre de toute action.

La sociabilité, l’humanité, la philanthropie et le business éthique et équitable ne sont pas antinomiques et tout peut parfaitement s’imbriquer en parfaite harmonie. Lorsque l’on veut faire de l’audience dans les réseaux sociaux, il faut prendre le risque d’être soi-même, authentique, sincère, spontané et honnête. J’estime que l’on ne peut occulter la dimension humaine de l’homme (ou de la femme) qui doit être révélée et mise en évidence et cela même dans un réseau social supposé être strictement professionnel.

LinkedIn est un réseau social professionnel dont le but est d’élargir votre réseau relationnel virtuel pour d’éventuels échanges professionnels multiples et utiles.

Réseaux sociaux

Réseaux sociaux

Alors que peut bien faire pour vous ce réseau social professionnel ?

Transformez vos relations virtuelles en relations réelles en passant de l’échange par texto à l’échange par téléphone pour ensuite transformer la relation virtuelle en rencontre réelle avec entretiens et conversations. Cela verra alors le démarrage d’une nouvelle voie pour votre relation. Cela peut évoluer vers une opportunité d’emploi, une nouvelle collaboration, de nombreux échanges richissimes ou tout simplement une nouvelle relation bien réelle appelée à évoluer dans tous les sens.

Multipliez et diversifiez vos relations tout en ciblant celles qui peuvent vous apporter un plus, des conseils utiles, une éventuelle aide ou tout simplement vous mettre en contact avec une personne qui détient éventuellement une des clés de vos soucis professionnels. Osez, osez et osez. Ayez le courage d’aller vers l’autre sans aucun à priori. Partagez et échangez. Demandez des avis et conseils à vos contacts. Mettez en avant vos talents, compétences et savoirs faire.

La démarche d’intelligence économique est à la portée de tous et vous pouvez vous l’approprier pour en faire votre démarche de tous les jours. L’intelligence économique est d’abord un état d’esprit, une attitude face aux événements qui se produisent et enfin un mode de pensée qui guide vos actions. L’IE vous sera utile dans la résolution de vos soucis qu’ils soient professionnels ou personnels. Elle fait appel généralement au bon sens, au bon sens encore et toujours au bon sens.

En conclusion, je dirais que l’IE se base en premier sur une prise de conscience de son ignorance : Ce que vous ne savez pas et que vous devez absolument savoir. La description précise et détaillée de ce que vous ne savez pas vous mettra à coup sûr sur la voie qui mettra fin à cette incertitude. C’est à travers un questionnement permanent et continu que vous trouverez le chemin de sortie. L’IE pourrait alors être décrite comme étant l’art ou encore la science des questions. Les bonnes questions posées vous montreront où trouver les réponses à vos besoins et préoccupations. Enfin, l’IE s’appropriera avec le temps, avec un exercice et une pratique de tous les jours et elle deviendra alors une démarche bien intégrée.

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

11/07/2021

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Intelligences en action

Je vous livre tel quel et en brut, quelques éléments pertinents de ma démarche personnelle d’intelligences que j’ai nommé également – Intelligences en action. L’ordre dans lequel apparaissent les éléments n’est ni réfléchi, ni logique, ni important. Les éléments sont à  examiner de manière indépendante.

Ma démarche d’intelligences est d’abord et avant tout une méthode de résolution de problèmes, toutes sortes de problèmes et quelle que soit leur nature. Cette méthode a été expérimentée et mise en œuvre durant une bonne vingtaine d’années avec des résultats significatifs et probants.

Une observation importante à faire toutefois. Lorsque je met en œuvre une solution à un problème donné, je ne suis jamais sûr et certain à 100% des résultats qui seront obtenus. Il m’est d’ailleurs souvent arrivé de me tromper et il fallait juste rectifier le tir en réexaminant autrement le problème en recourant à la pensée latérale.

La chose extraordinaire, merveilleuse, magnifique, formidable et source d’une grande satisfaction, c’est lorsque vous découvrez avec émerveillement les résultats que votre solution a induit : Un sublime retour d’expérience, un très fort et puissant Eurêka !

Les éléments clés :

1️⃣ Quand cela est possible, créer toujours une base de données pour observer un problème. Laissez un temps suffisant pour avoir le maximum de données de base et en extraire ensuite les « jus » en utilisant des requêtes informatiques pertinentes. Généralement, la solution est dans les résultats analytiques qui seront obtenus. Il faut bien entendu choisir les bonnes KPI (Indicateurs clés de performance) pour observer le problème. Lorsqu’une solution émerge, on la met en oeuvre et on crée, si nécessaire, une nouvelle base de données pour constater de visu les résultats induits par cette solution.

2️⃣ Poser les bonnes questions et les questions pertinentes. Même les mauvaises et moins bonnes questions sont à poser, on ne sait jamais. Examiner le problème à 360°. Toutes les facettes et dimensions du problème doivent être examinées. Aucune limite ne doit être fixée et aucun interdit lorsque nous examinons un problème quelconque.

3️⃣ Un intérêt particulier doit être accordé aux disfonctionnements pour comprendre les situations et permettre l’émergence d’éventuelles solutions aux problèmes posés. Les disfonctionnements sont les lieux privilégiés de manifestation des solutions. Ce n’est qu’à travers l’observation attentive des disfonctionnements que les idées de solutions à nos problèmes émergent.

4️⃣ Saisir toutes les opportunités qui se présentent sans trop réfléchir. On passe immédiatement à l’action et on jugera après.

5️⃣ Essayons toujours de commencer par faire et par agir. On vérifiera après si cela a résolu notre problème.

L’expérimentation tout azimut est ma démarche préférée et la sélection et choix des bonnes KPI un moyen pour le suivi des situations. Il n’est pas nécessaire de tout maîtriser pour envisager et mettre en pratique une solution. On démarre le processus et on apprend au fur et à mesure de l’état d’avancement des choses.

La Démarche d’Intelligences n’est pas une science exacte, elle ne le sera jamais et n’a nullement la prétention de le devenir. C’est plutôt un appel et un encouragement au recours systématique aux sciences expérimentales pour tenter de résoudre les nombreux problèmes que rencontrent les êtres humains.

L’apprentissage des humains n’est-il pas basé sur l’expérience ?

Pourquoi s’en priver alors ?

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

12/07/2021

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Avez-vous le Seum ? Si c’est oui, sachez que cela se soigne !

Selon le dictionnaire des internautes, avoir le Seum c’est être énervé, en colère et dégoûté. Il s’agit d’une expression nouvellement apparue dans le langage des jeunes générations. Elle vient du mot arabe Sèmm qui signifie venin, poison. Autrement dit, quand on a le Seum, on a la rage.

Moi qui croyait que le Sèmm était un sport national, arabe et Algérien tellement il est présent chez nous et qu’on le sente merveilleusement bien. Lorsqu’une personne vous voue du Seum, vous le sentez juste à son regard qui vous crève les yeux. C’est comme si un missile nucléaire allait vous exploser en pleine figure. C’est de la jalousie pathologique pure, aiguë et exagérée : C’est donc une vraie maladie.

Mon unique soulagement est que cette maladie est bien universelle et non nationale. Le Seum est un état d’esprit humain que l’on observe chez les jeunes (et les moins jeunes sont aussi concernés) partout à travers le monde, aussi bien en Europe qu’en Amérique Latine. Mais Attention  Attention  et Attention . Comme son nom l’indique, le Seum c’est du poison qui envahit votre corps et risque d’attaquer votre système immunitaire et bonjour les dégâts : Diabète – Hypertension – Infarctus du myocarde  – Accident vasculaire cérébral – Cancer et j’en passe.

Pouvons-nous nous prémunir du Seum ?

Bien sûr que oui, il est possible de s’en prémunir et rien de plus simple. La solution est tirée du domaine de l’électricité. Il s’agira en fait de mettre en place ce que l’on pourrait nommer une prise de terre. Il s’agit d’un câble (virtuel) relié à la terre et qui permet d’évacuer tout le Seum que vous recevez à longueur de journée. Bien pratique n’est-ce pas ?

Que devrions-nous faire exactement ?

Le retour au moment présent, la méditation, le lâcher-prise, la respiration abdominale, la spiritualité sont des pistes sérieuses à explorer. L’exercice visant à introduire de la joie et de la bonne humeur dans votre vie à travers Le bonheur de la bonté bienveillante est à faire sans hésitation aucune : C’est de l’anti-Seum par excellence. N’hésitez pas à le faire et à en abuser, c’est une merveilleuse prise de terre.

Connectez-vous avec vous-même également, rétablissez la connexion avec votre être intérieur et ne ratez pas la vie qui est en vous. Cette vie intérieure intense ne peut qu’être mise au service d’une bonne santé mentale.

(C) 2021 Labdi Abdeldjelil

24/07/2021

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Préférez-vous lire des livres sous le format Pdf ou sous celui de Epub ?

Pour ma part, cela fait bientôt presque deux ans que je ne lis que des livres au format Epub. J’ai actuellement énormément de difficultés pour lire sous le format Pdf, cela m’abime les yeux et j’évite de le faire. Je n’utilise le format Pdf que dans le cas où je ne dispose pas du livre sous mon format préféré Epub.

Quel est l’intérêt de lire des livres au format Epub au lieu du format Pdf ?

Lire un livre sous le format Epub est une expérience à faire absolument pour au moins trois raisons :
1▪︎ Le confort des yeux : Nous avons la possibilité de choisir la police des caractères qui nous sied, la taille de la police ainsi que la luminosité.
2▪︎ Lorsque vous arrêtez momentanément la lecture, le livre reste à la dernière page lue vous facilitant ainsi les choses lorsque vous reprenez votre lecture.
3▪︎Vous avez vraiment l’impression de lire un livre lorsque vous tournez vos pages comme dans un vrai livre.

Que faut-il faire pour lire les formats Epub ?

Pour pouvoir lire les formats Epub, il suffit juste de télécharger une application appropriée.

Sur votre Smartphone (Android) vous avez un large choix : ReadEra (c’est l’application que j’utilise) – eBox – EPUB Reader – Pocketbook Reader etc.

Sur votre PC et en savoir beaucoup plus

(C) 2022 Labdi Abdeldjelil

29/11/2022

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Le peuple Algérien est un peuple de mendiants assis sur une montagne d’or

Est-ce vraiment un exploit que de vivre dans son propre pays, l’Algérie ?

La question mérite d’être posée et tout particulièrement durant les temps « incertains » que nous vivons actuellement.

Ce n’est pas un hasard si j’ai mis le terme incertain entre guillemets. Est-ce que c’est notre perception des choses qui nous joue un mauvais tour ? Vivons-nous réellement des moments incertains ? Est-ce notre véritable réalité ? Ou plutôt une « maladie » mystérieuse qui vient juste de nous atteindre et de nous contaminer ?

Tout le monde veut quitter le « Navire » Algérie pour d’autres cieux plus cléments et cela concerne tout particulièrement nos jeunes en perte de repères.

Une chose est sûre en tout cas, nous autres adultes et parents avons royalement échoué dans la prise en charge psychologique de notre progéniture. C’est nous qui sommes responsables de la transmission de cet état d’esprit négatif d’échec et d’abandon à nos jeunes.

Si vous avez des doutes, écoutez la tonalité de vos discours. Regardez les publications sur les réseaux sociaux et les médias : Que des contenus négatifs incitant nos jeunes à fuir leur propre pays.

Est-ce raisonnable ?

Je connais beaucoup de parents qui sont même allés jusqu’à planifier, dès l’école primaire, le départ de leurs enfants à l’étranger. Est-ce que l’exil ou l’exode sont vraiment les solutions que nous souhaitons à nos enfants ? Et notre culture alors ? Notre patrimoine ? Et notre religion ?

Oui bien sûr, vos enfants à l’étranger vont être de plus en plus déracinés et sans culture d’attache. Ils ne deviendront jamais des Européens entiers, cela est certain. Leur faciès le leur rappellera, même dans le cas où ils changeront radicalement leur identité d’origine pour s’appeler désormais Jean-Claude ou Martine.

Ils seront catholiques, agnostiques ou athés vos enfants ? Feront-ils toujours le Ramadhan ? Égorgeront-ils un mouton le jour de l’Aid El Kebir ? Épouseront-ils une Européenne ? Plutôt une Asiatique ? Et votre fille, épousera-t-elle un musulman ? Encore mieux, sera-t-elle mariée en bonne et due forme, pacsée ou vivra-t-elle en concubinage avec son compagnon ?

Avez-vous pensé à tout cela ? Je ne le pense vraiment pas !

Qu’est-ce qui nous empêche vraiment de vivre sereinement dans notre propre pays ?

Où est le problème ?

La politique ? Je n’en suis pas si sûr et Montesquieu l’a déjà écrit depuis fort longtemps : Les peuples ont le gouvernement qu’ils méritent. Avant de critiquer le pouvoir en place posons-nous quelques questions et soyons sincères et honnêtes dans nos réponses :

1- Qu’avons-nous fait de particulier pour renforcer et développer notre pays ? Quelle a été notre contribution ?

2- Sommes-nous honnêtes dans le travail que nous faisons tous les jours et pour lequel nous sommes payés ?

3- Que faisons-nous lorsque nous assistons à de mauvais comportements de nos concitoyens ?

4- Prenons-nous toutes les précautions nécessaires pour sauvegarder et préserver l’espace public commun à tous les Algériens ?

5- Sommes-nous respectueux de l’autorité et des Lois qui régissent ce pays ?

6- Qu’en est-il du gaspillage de nos ressources et richesses nationales entre eau, farine, huiles, lait, carburants, électricité et que nous achetons à des prix très cassés ?

7- Comment nous nous comportons dans l’entretien de nos maisons d’habitation louées auprès des offices publics ?

Et je pourrais continuer ainsi indéfiniment sur diverses autre questions.

C’est très facile d’incriminer l’autorité et de l’accuser de nombreux maux. Soyons honnêtes et commençons par remettre en cause notre propre comportement.

Qu’avez-nous fait de précis et de particulier pour notre pays ?

Nous disposons d’un magnifique pays sur différents plans et malheureusement nous l’ignorons.

Lorsque nous nous rendrons vraiment compte de cela, il sera peut-être déjà trop tard ! Il est vraiment urgent de prendre aujourd’hui conscience du paradis dans lequel nous vivons sans le savoir.

Au milieu des années 70, des Algériens travaillant au sein d’une société Japonaise ont insisté auprès d’un de leur collègue Nippon pour lui demander ce qu’il pensait de notre pays, l’Algérie. Le Japonais ne souhaitais vraiment pas répondre à cette question par peur de décevoir son interlocuteur Algérien. Finalement et après insistance, le Japonais a délivré sa réponse à la question posée en déclarant que pour lui, le peuple Algérien est un peuple de mendiants assis sur une montagne d’or.

Waou !!! Un constat terrible.

C’est une histoire vraie et authentique que je viens de vous raconter et elle s’est déroulée au niveau de la Zone Industrielle d’Arzew/Oran, les années 70.

Je vais vous raconter une deuxième histoire, toujours une histoire de Japonais ayant vécu en Algérie. C’était les années 80 au niveau de la station balnéaire de Ain Turck au niveau de la corniche Oranaise à l’Ouest d’Algérie.

Nous avions à l’époque constaté que chaque week-end, et après avoir eu vraiment sa dose d’alcool, un Japonais, ivre mort, commence chaque début de Week-end son rituel de nettoyage du boulevard principal de la ville de Ain El Turck. Complètement ivre, joyeux et tout en chantonant (en japonais), il ramassait tout ce qui traînait dans la rue comme détritus, mégots de cigarette ou autres papiers dans un grand sachet en plastique.

C’était les années 80 et nous autres Algériens incrédules, rions à haute voix sur ce fou de Japonais. Ce n’est que plusieurs années plus tard que j’ai compris que ce Japonais se défoulait tout simplement en faisant sa contrepartie pour nettoyer la ville qu’il estimait comme étant très sale. Il faisait sa part de nettoyage avec joie et bonne humeur.

Moralité de l’histoire :
Nous sommes des ignorants et malheureusement nous l’ignorons. Lorsque nous prendrons conscience de notre ignorance, nous allons démarrer un laborieux processus d’apprentissage. Ce sera alors le début d’une évolution notable pour notre pays vers plus de progrès et de modernité… Et nos enfants resteront chez eux.

Merci 😊

(C) 2023 Labdi Abdeldjelil

20/05/2023

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Ma proposition pour encourager l’Entrepreneuriat et les Startups en Algérie

Commençons par le tout début. 

Quelle est ma position par rapport à toute cette effervescence autour de l’entrepreneuriat et des Startups ?

L’Algérie peut-elle devenir un jour une Startup Nation ?

Les Startups ont-elles un avenir en Algérie ?

Est-ce que ce n’est pas juste le discours du moment, appelé à se diluer et à s’effriter avec le temps ?

Est-ce un effet de mode, cette histoire d’Entrepreneuriat et de Startups en Algérie ?

Actuellement tout le monde s’y met et tout le monde est branché dessus : Médias publics et privés, différentes autorités publiques, certains opérateurs économiques, Agences de communication ou d’événementiel, sociétés publiques ou privées, animateurs star (toujours les mêmes d’ailleurs), etc.

Est-ce que l’Entrepreneuriat et les Startups sont devenus une niche financière pour pas mal d’intervenants opportunistes qui ne font que saisir cette occasion pour siphonner les fonds publics ?

Ne l’oublions pas, l’état Algérien a énormément dépensé ces dernières années sur ce volet, il faut bien le reconnaître. La stratégie des pouvoirs publics en Algérie pour encourager les jeunes et les étudiants à s’investir dans l’entrepreneuriat et les startups est à la fois louable et ambitieuse.

La préoccupation première des autorités est l’emploi. L’état n’a plus la possibilité de « créer » des emplois comme par le passé pour répondre à la demande qui est de plus en plus forte.

Le quart de la population Algérienne est en ce moment dans le circuit de la formation ou de l’enseignement tout pallier confondu. La communauté des étudiants quant à elle grandit chaque année un peu plus et représente aujourd’hui une population estimée à presque deux millions.

Comment faire pour trouver des emplois à tout ce monde ? Et il faut leur trouver aussi des logements, de la nourriture, des habits, de l’eau, de l’électricité, du gaz, des structures de santé et j’en passe. Voilà le défi futur des autorités et ce n’est nullement une mince affaire.

L’Algérie a tout de même reconnu l’importance de l’entrepreneuriat dans le développement économique du pays et des mesures ont été mises en place pour faciliter la création d’entreprises et soutenir les jeunes entrepreneurs.

Le gouvernement a lancé des programmes de formation, des incubateurs d’entreprises et des fonds d’investissement pour stimuler l’écosystème des startups. Un nouveau statut juridique de l’auto-entrepreneur a même été promulgué le 18 décembre 2022 (c’est encore très récent) et cela ne peut-être qu’une bonne chose ainsi qu’un grand retard juridique de rattrapé.

Tout cela a coûté de l’argent au pays et coûtera encore plus dans l’avenir. Est-ce que cela va suffire pour répondre à la préoccupation de tous nos jeunes ?

Malgré tous ces efforts, les statistiques révèlent des défis importants. Selon une étude récente qui reste à valider, un faible pourcentage de jeunes Algériens ont l’intention de créer une entreprise. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment le manque de confiance dans le climat des affaires, les difficultés d’accès au financement et les obstacles bureaucratiques.

Le taux de survie des startups en Algérie est quant à lui préoccupant avec un faible taux de réussite durant les cinq premières années d’existence. Vous me direz que c’est normal et c’est le propre des startups à travers le monde, Silicon Valley y compris. Les raisons de ces échecs peuvent être quant à eux multiples, allant de la mauvaise gestion aux difficultés de commercialisation en passant par le manque de compétences entrepreneuriales.

Pour améliorer les chances de réussite dans l’entrepreneuriat et les startups, il est essentiel de s’attaquer à ces défis. Les pouvoirs publics doivent continuer à simplifier les procédures administratives, à renforcer l’accès au financement et à mettre en place des programmes de formation axés sur les compétences entrepreneuriales.

Malgré tous ces obstacles, il y a des raisons d’être optimiste. L’Algérie dispose d’une jeunesse talentueuse et créative, qui peut apporter de nouvelles idées et solutions aux défis du pays. Si les conditions nécessaires sont réunies, l’entrepreneuriat et les startups peuvent prospérer en Algérie.

Quelle est donc ma proposition pour favoriser l’entrepreneuriat et les startups en Algérie ?

Rien de plus simple :

Intégrer tout simplement notre pays dans la division internationale du travail. Rien que cela !

En réalité, il s’agit d’une véritable révolution en profondeur et il faut commencer par la base :

Quel modèle économique mettre en place en Algérie ?

Sommes-nous encore des socialistes ou sommes-nous devenus des libéraux ?

Personne ne le sait en réalité ou plutôt, tout le monde sait que nous sommes un mix des deux, c’est à dire un modèle hybride et contre-nature et c’est pour cette raison que tout traîne.

En attendant de normaliser les choses et que tout cela se mette en place, je suggère la mesure urgente suivante à prendre tout de suite, ici et maintenant dans le but de préserver l’avenir de nos jeunes talents, les laisser se développer et croître chez eux et non chez les autres :

Ma proposition est très simple mais son impact est immense.

Elle consiste tout simplement à permettre à tout Algérien de pouvoir avoir accès à des outils numériques utiles pour l’entrepreneuriat en payant en dinars Algériens grâce à sa carte CIB ou sa carte Edahabia. On peut élargir cette mesure d’encouragement à l’achat de livres sur les plate-formes présentes sur le Web.

Une véritable révolution mes amis. Vous n’aurez plus à faire de la gymnastique ou carrément des actions frauduleuses ou illégales pour pouvoir payer un abonnement professionnel au sein du réseau social LinkedIn, application Sales Navigator par exemple.

Vous pouvez vous abonner au meilleur outil d’emailing, s’abonner à la dernière version payante de ChatGPT, acheter le dernier livre publié sur les startups et j’en passe. Je vous assure que cela sera un magnifique, utile et pertinent soutien à nos jeunes qui veulent briller dans les nouveaux métiers du Web à partir de leur propre pays.

Des négociations et conventions seront bien sûr nécessaires avec les géants du Web Amazon, Fnac, Google, LinkedIn, Microsoft, Facebook, Instagram, YouTube, et autres.

Combien cela coûtera en devise à l’état Algérien ?

Est-ce qu’un milliard de dollars par an est un investissement trop coûteux pour plus de 50% de notre population ?

Est-ce trop demander ?

Cette bouteille à la mer est lancée et j’espère qu’elle trouvera écho chez des âmes charitables qui ne veulent que du bien pour ce pays.

En conclusion, je dirais que la stratégie des pouvoirs publics en Algérie pour encourager les jeunes et les étudiants à s’investir dans l’entrepreneuriat et les startups est prometteuse, mais des défis significatifs doivent être surmontés.

Avec un soutien adéquat, un environnement propice et une volonté collective, les chances de réussite dans ces domaines peuvent être améliorées, permettant ainsi aux jeunes Algériens de réaliser leur potentiel entrepreneurial et de contribuer à la croissance économique du pays.

Merci 😊

(C) 2023 Labdi Abdeldjelil

25/05/2023

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