Intelligence Économique & Gouvernance

Loi 18-07 sur la protection des données personnelles en Algérie

Il faut admettre que la Loi 18-07 relative à la protection des données personnelles en Algérie sera difficile à appliquer sur le terrain pour une raison simple et triviale : La transformation digitale en Algérie n’est pas encore achevée, elle est toujours en cours.

La numérisation en Algérie n’est pas encore suffisamment ancrée dans le monde de l’entreprise et des administrations et ce malgré tous les efforts qui ont été entrepris à ce jour et tout l’intérêt qui est porté par les premiers responsables de notre pays.

Nous sommes malheureusement toujours à la traîne et aucunement en raison d’un manque de moyens financiers, matériels ou humains. Il faut reconnaître notre tare, l’admettre et essayer de faire mieux dans le futur.

Je ne vous ai pas convaincu ? Je vous soumet alors quelques situations vécues pour mieux cerner le problème :

➡️ Est-ce qu’il est possible de saisir la Sonatrach par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que nous pouvons saisir la Banque BEA par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que nous pouvons saisir Algérie Télécom par mail ? Réponse : Oui mais Algérie Télécom ne vous répondra jamais ou vous adressera un message automatique qui ne vous apprendra rien du tout.

➡️ Est-ce que nous pouvons saisir le Ministère de la Justice par mail ? Je l’ignore.

➡️ Est-ce que je peux saisir la Wilaya de Msila par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que je peux saisir la Daira de Hamam Bouhadjar/Wilaya de Ain Témouchent par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que je peux saisir la Commune de Baraki/Wilaya d’Alger par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que Algérie Télécom nous envoie nos factures de téléphone par mail ? Réponse : Oui mais souvent en retard de plusieurs mois. Mais reconnaissons quand même à Algérie Télécom d’avoir amélioré ces délais les quatre derniers mois.

➡️ Est-ce que Sonelgaz nous envoie nos factures par mail ? Réponse : Non.

➡️ Est-ce que la SEAAL ou l’ADE nous envoient nos factures d’eau par mail ? Réponse : Non.

Et je pourrais continuer ainsi avec une multitude d’administrations et d’entreprises qui travaillent avec le public.

        ——-    Une question   ——-

Sommes-nous en retard en matière de numérisation en Algérie ?

Je vous laisse le soin de répondre objectivement et honnêtement à cette question.

Je ne suis nullement pessimiste quant à l’atteinte dans les temps de l’objectif de numérisation en Algérie. Il se trouve juste qu’il y a de très fortes résistances bien réelles et c’est cela qui empêche d’avancer.

Les résistances au changement sont un phénomène que nous n’avons pas du tout imaginé mais qui existe bien réellement. Je citerais le cas de la E-Gouvernement qui est un projet qui traîne depuis 2009 (16 ans déjà).

Ne nous égarons pas, la numérisation dérange les escrocs, les voleurs, les mauvais esprits et les délinquants en col blanc : C’est une réalité qu’il faut accepter et voir comment la prendre en charge. L’attaque frontale et brutale face à cette situation est fortement déconseillée car inefficace. Il faut agir autrement en contournant le problème.

Je vous cite un autre exemple flagrant de résistance aux changements qui impacte tout un pays.

Pourquoi l’ABEF (Association des Banques et Établissements Financiers) a interdit (jusqu’à très récemment) à Algérie Poste le virement de compte à compte ? « Heureusement » qu’il y a eu le COVID et cela a changé les choses.

Nos banques ne veulent pas évoluer. Chaque banque a sa propre plateforme informatique et pas de connexion entre-elles ?

POURQUOI ?

Business bien sûr et c’est ainsi que nos amis seront avantagés. Le chèque de mon ami passera avant le votre. S’il y avait une seule plateforme monétique pour toutes les banques, il y aura le virement de compte à compte interbancaire mais certains « Banquiers » sont contre.

Par ailleurs, je pourrais aussi citer le cas du projet de la Banque Postale qui traîne encore depuis plus de quinze ans sans voir le jour. Pourquoi tout ce retard ? Il faut je pense questionner le Ministère des Finances ou l’ABEF pour avoir des éléments de reponse.

Pour en savoir un peu plus sur le projet de Banque Postale

Et nous pouvons multiplier ainsi des exemples de ce type dans des secteurs sensibles et prioritaires à l’image de l’administration fiscale (Impôts), du secteur du Commerce, des Douanes Algériennes, du secteur des investissements, du foncier, etc. Les délais pour finaliser les opérations de numérisation au sein de ces secteurs sont à chaque fois reportées à des dates ultérieures.

Maintenant vous voyez mieux et plus clairement les effets des lobbys qui freinent fortement la digitalisation en Algérie et je n’ai rien inventé. La grande question sera alors de savoir comment faire pour dépasser toutes ces contraintes. La force, la répression, les brutalités, les actions radicales ne sont pas des solutions efficaces, il faut chercher les solutions ailleurs.

Vos avis sur cette dernière question m’intéressent à plus d’un titre et je les attends en commentaires.

Merci 🙏

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Banque Postale : Un projet en hibernation

Le projet de création d’une Banque Postale en Algérie est un très vieux dossier, évoqué pour la première fois en 2009 et a connu de nombreux retards et relances.

Initialement, le projet devait démarrer en 2009 après son agrément par le Conseil de la Monnaie et du Crédit.

Cependant, l’agrément n’a pas été délivré, et l’initiatrice du projet a été démise de ses fonctions, laissant le projet en suspens pendant plusieurs années.

En 2024, le gouvernement algérien a relancé le projet, avec l’annonce que la Banque Postale devrait voir le jour avant la fin de l’année. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de moderniser le secteur bancaire et de renforcer l’inclusion financière, notamment en exploitant le vaste réseau d’Algérie Poste, qui dispose de plus de 4 000 bureaux à travers le pays.

La Banque Postale algérienne aurait pour mission de fournir des services bancaires de base, tels que l’ouverture de comptes, les dépôts, les retraits et les transferts d’argent, en particulier dans les zones rurales et les régions peu desservies par les banques traditionnelles. Elle viserait également à promouvoir l’épargne et à faciliter l’accès au crédit pour les particuliers et les petites entreprises.

Malgré les annonces officielles, la mise en œuvre concrète du projet reste à suivre, et il faudra observer les développements futurs pour évaluer la réalisation effective de cette initiative.

L’initiatrice du projet de création d’une banque postale en Algérie en 2009 était Mme Ghania Houadria, qui a occupé le poste de directrice générale d’Algérie Poste de 2003 à 2008.

Sous sa direction, l’entreprise a entamé les démarches nécessaires pour établir une banque postale, s’appuyant sur une étude stratégique réalisée par le cabinet international Ernst & Young au début des années 2000.

Cette étude avait mis en évidence le potentiel d’Algérie Poste, notamment grâce à son vaste réseau d’agences et à ses millions de comptes courants postaux, pour devenir une véritable banque de dépôt à vocation populaire.

Le projet prévoyait le lancement de la banque postale en 2009, après l’obtention de l’agrément du Conseil de la Monnaie et du Crédit. Cependant, cet agrément n’a pas été accordé, et peu de temps après, Mme Houadria a été démise de ses fonctions, ce qui a entraîné la mise en veille du projet à ce jour.

Affaire à suivre…

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Mes sources médiatiques :

Horizon

Le matin d’Algérie

Maghreb Émergent

Algérie-Eco

Algérie 360

Algérie-Dz

Radio Algérie

Tout Sur L’Algérie

Morrocomail.fr

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La Rat race ?

Je viens de découvrir ce concept assez original mais très instructif quant à la situation vécue par beaucoup de monde malheureusement.

La course des rats est la traduction littérale en français de « Rat Race », une expression anglophone.

Que viennent foutre des rats avec nous autres ?

Il est question dans cette expression de rats de laboratoire essayant de s’échapper sans succès en parcourant un labyrinthe sans issues ou une roue qui tourne à vide. C’est plutôt une course sans fin, auto-destructrice et inutile.

La Rat Race symbolise en fait la course effrénée de l’homme d’aujourd’hui avec le temps cherchant sans succès après un meilleur salaire ou un meilleur statut social.

On doit la popularité de cette expression à l’Americain Robert Kiyosaki, Expert reconnu en Développement Personnel et Entreprenariat et auteur de nombreux livres à succès.

L’idée défendue par ce concept est que lorsque l’on est dans une situation de Rat Race, cela veut tout simplement dire qu’on échange son temps contre de l’argent : Autrement dit, on perd finalement sa vie à la gagner.

La Rat Race c’est cette course sans fin dans laquelle beaucoup sont pris sans s’en rendre compte. Une routine épuisante où l’on court après la réussite, les promotions, le confort matériel… sans jamais vraiment s’arrêter pour respirer.

Chaque jour ressemble au précédent : Stress, obligations, performance. On travaille plus pour gagner plus, mais le temps, lui, file, et le sens se perd. Pris dans cette mécanique, on s’épuise à vouloir tenir, à répondre aux attentes, à éviter de décrocher. Mais à force de vouloir tout faire, tout prouver, on s’oublie.

Le risque ?

Le burn-out, l’angoisse, le vide intérieur. Le pire, c’est que cette course ne mène nulle part si ce n’est à l’usure. Comme un rat de laboratoire dans sa roue, on s’agite sans avancer. Et pourtant, une autre voie existe : Ralentir, questionner ses choix, retrouver ce qui fait vibrer.

Sortir de la Rat Race, ce n’est pas abandonner, c’est reprendre le contrôle, c’est choisir une vie plus alignée, plus humaine, plus libre.

Et tout cela est possible, il faut juste le vouloir et décider de son propre sort.

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Ouvre ta foutue boîte mail bon sang !

Tu cherches un job ? Une aide ? Une réponse ? Alors ouvre ta foutue boîte mail bon sang !

T’as postulé partout. T’attends un retour. T’espères un coup de pouce. Mais tu ne regardes même pas ta boîte mail ? Sérieusement ? Tu crois qu’on va t’appeler par télépathie ?

Ce n’est pas que les opportunités manquent. C’est que tu les laisses moisir dans une boîte que tu n’ouvres jamais. Des entretiens, des relances, des aides acceptées… qui partent à la poubelle, faute de lecture. Et après, tu dis que personne ne te répond.

Non, ce n’est pas le monde qui est contre toi. C’est toi qui t’auto-sabote. À force de négligence. À force de « j’ai oublié mon mot de passe » ou « je regarde jamais mes mails ». La réalité ? C’est que tu rates ta chance parce que t’as la flemme d’ouvrir une boîte mail.

Tu veux qu’on t’aide ? Commence par te rendre joignable. Règle les basiques : Une adresse propre, un accès fonctionnel, une vérification quotidienne. Ce n’est pas optionnel. C’est vital.

T’attends qu’on te tende la main ? Encore faut-il que tu sois là pour la saisir.

Arrête de te plaindre si tu ne fais même pas le minimum. Bouge-toi. Réveille-toi. Et lis tes fichus mails. Parce qu’un message non lu aujourd’hui, c’est peut-être une occasion envolée à jamais.

On ne te le répètera pas deux fois.

Établir une veille à l’endroit de sa boîte mail c’est la consulter de manière périodique.

Il est d’ailleurs vivement recommandé de consulter sa boîte mail au minimum trois (3) fois par jour. La première le matin à son réveil, la seconde en milieu ou fin d’après-midi et la troisième avant de se coucher.

Une condition est toutefois essentielle dans tout dispositif de veille, c’est d’être en permanence connecté à Internet.

Le problème du coût de la connexion se posera alors et comme tout problème a une solution, je vous propose l’astuce que j’utilise moi même avec un modeste budget de 1000 DA par mois et qui me permet d’être connecté H24 en mode 4G à l’aide de mon Smartphone.

Bien sûr la solution que je préconise n’est valable qu’en Algérie et les trois opérateurs de téléphonie mobile vous proposent des offres intéressantes allant jusqu’à 20 GO de Data par mois et ce sera tout simplement à vous de choisir l’opérateur qui vous sied le plus.

Si tu es en recherche de ton premier emploi ou d’une nouvelle opportunité, tu devrais lire cet article :

Recherche d’emploi : Le Modus Operandi

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Vous avez oublié une adresse mail ?

Les hackers, eux, s’en souviennent.

On crée une adresse mail pour un forum, une commande, une appli… et on l’oublie. Des années passent, et pendant ce temps-là, elle reste active, sans surveillance, vulnérable. Elle devient alors une porte d’entrée grande ouverte sur vos données personnelles.

Ce genre d’oubli n’est pas anodin et une vieille adresse abandonnée peut être piratée sans que vous ne le sachiez. Et si elle est liée à un ancien compte (Facebook, PayPal, Linkedin ou autre), c’est un accès direct à vos informations, voire à votre identité. Pire encore, si cette adresse est connectée à des services bancaires ou professionnels, les conséquences peuvent être désastreuses.

La cybersécurité ne commence pas avec des firewalls complexes, elle commence avec un geste simple : Faire le tri dans ses adresses mail, les recenser, les vérifier, les supprimer si elles ne servent plus. Activer la double authentification. Mettre à jour les mots de passe.

Vous ne laisseriez pas les clés de votre maison sous le paillasson, alors ne faites pas pareil avec vos comptes mail.

Ce n’est pas une question de paranoïa, c’est une question de bon sens. Un peu de veille aujourd’hui peut éviter bien des galères demain.

Alors prenez 15 minutes, faites la liste de toutes vos adresses. Connectez-vous, vérifiez les connexions récentes, fermez ce qui ne sert plus et mettez à jour ce qui reste.

Parce que si vous ne le faites pas aujourd’hui, quelqu’un d’autre le fera pour vous et ce n’est jamais dans votre intérêt.

(C) Labdi Abdeldjelil

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Algérie – France : Il est temps de couper le cordon ombilical

L’Algérie ne peut plus avancer en restant prisonnière d’une relation toxique avec la France. Chaque crise diplomatique révèle une dépendance entretenue, un héritage pesant qui freine son développement.

Pour protéger ses intérêts stratégiques, l’Algérie devra tourner la page pour affirmer pleinement sa souveraineté et ses ambitions.

Cela passera inévitablement par une amélioration de sa gouvernance, une diversification économique réelle, un développement technologique ainsi qu’une remise en question de ses alliances internationales.

Le monde a changé et il est temps de se mettre à jour.

La France n’est plus un partenaire fiable, et d’autres puissances peuvent offrir des opportunités plus respectueuses de nos ambitions.

Se libérer de cette influence ne signifie pas rompre brutalement, mais cessons de tenter de ménager le choux et la chèvre.

L’Algérie devra necessairement convaincre pour  imposer ses conditions, défendre ses ressources pour bâtir un avenir sans concessions.

L’heure n’est plus à l’attente, mais à l’action.

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Savoir avant d’agir

La veille, un GPS stratégique de l’entreprise algérienne.

Un chef d’entreprise raisonnable ne peut s’autoriser à naviguer à vue par les temps qui courent. Ceux qui le font avancent sans visibilité et s’exposent aux écueils imprévisibles du marché. Par contre, ceux qui prennent le temps de regarder au-delà de l’horizon, gagnent en revanche un avantage décisif.

Dans un monde saturé d’informations, l’instinct ne suffit plus. Ce qu’il faut, c’est un système rodé. Un dispositif qui capte les signaux faibles, filtre le bruit et éclaire la décision : C’est ce que nous appelons un système de veille.

Mettre en place une veille stratégique, ce n’est pas une option. C’est une nécessité pour protéger son activité, anticiper les risques, détecter les opportunités… et surtout, garder un coup d’avance. Dans le contexte algérien, cela devient un levier vital pour asseoir une croissance durable et souveraine.

Mais soyons clairs, un bon système de veille ne repose pas uniquement sur la technologie. Il repose d’abord sur des femmes et des hommes capables de discerner l’essentiel dans le flux et le brouillard. Des profils lucides, intègres, alignés sur une vision à long terme. Pas des exécutants, mais des stratèges silencieux, ceux qui savent écouter ce que le marché ne dit pas encore tout haut.

Implanter la veille dans votre entreprise, c’est semer des capteurs à tous les étages. C’est cultiver une vigilance collective. C’est faire émerger cette intelligence partagée qui transforme l’information en décision juste.

Il ne s’agit pas de se méfier de tout, mais de ne plus rien laisser au hasard. Et c’est précisément cette discipline qui, appliquée avec rigueur, deviendra votre meilleure protection et votre meilleur tremplin.

Alors, pendant que d’autres s’interrogent, vous, vous commencez à voir, avant les autres, mieux que les autres.

La veille, ce n’est pas un coût, c’est une assurance, une respiration stratégique, un réflexe d’avenir.

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse !

Il arrive un moment où l’on se débat, seul au milieu de la tempête. Où chaque effort semble vain, chaque vague plus forte que la précédente. Et pourtant… c’est souvent dans ces instants-là qu’un simple geste peut tout changer : Tendre la main.

Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de lucidité. C’est reconnaître que, pour avancer, il faut parfois s’appuyer. Et dans ce geste humble se cache une force immense, celle de l’élan vers le mieux, vers le clair après le chaos.

Le plus surprenant, c’est ce qui se passe ensuite. Quand l’accalmie s’installe, que les pensées s’éclaircissent, que la brume intérieure se dissipe. On commence à percevoir une direction. Pas encore un chemin tracé, mais une possibilité. Un cap. Et un pas après l’autre, on avance.

Ce processus n’est pas linéaire. Il demande du courage, de la présence à soi, et parfois… un regard extérieur bienveillant. Un mot, une écoute, une lecture qui fait écho. Ces petites lumières jalonnent la traversée et réveillent nos ressources intérieures, qu’elles soient intellectuelles, émotionnelles ou spirituelles.

Et puis un jour, sans bruit, un glissement subtil se produit, ce n’est plus nous qui tendons la main, mais nous qui l’offrons.

Car l’expérience transforme. Elle affine l’intelligence relationnelle, élargit la perception, reconnecte à l’essentiel. Elle fait naître en nous cette envie profonde d’être là, à notre tour, pour ceux qui affrontent leurs tempêtes.

Alors, à vous qui lisez ces lignes, rappelez-vous : Il n’y a aucune honte à demander. Il y a, au contraire, une vraie grandeur à le faire. Et un pouvoir silencieux dans ce mouvement d’humain à humain, celui de se relever ensemble.

Et si aujourd’hui, tendre la main était votre premier pas vers une vie plus alignée ?

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Dis-moi qui tu es et dis-moi ce que tu sais faire…

Si tu veux augmenter tes chances d’obtenir un emploi.

Nous restons dans cet article dans le domaine de la recherche d’emploi et nous aborderons cette fois-ci ce qu’il faudrait faire pour mettre toutes les chances de son côté pour décrocher un Job.

Mon conseil

Arrêtez SVP de publier vos CV en suppliant la terre entière de vous octroyer quelques likes ou commentaires pour élargir l’audience de votre publication.

Ce n’est pas la bonne stratégie sur LinkedIn pour trouver un emploi. Ça ne fait qu’alimenter les bases de données des organismes de recrutement ou de recherche de talents et les chances pour qu’ils prennent attache avec vous sont presque nulles.

Investissez donc plutôt vos efforts et attention ailleurs, ce sera plus profitable.

Dites-nous qui vous êtes ?

Quelles sont vos ambitions et attentes ?

Quels sont vos domaines de compétences ?

Qu’est-ce que vous savez faire ?

Ou plutôt, qu’est-ce que vous savez bien faire ?

Quel est votre domaine d’excellence ?

Ce n’est que dans ces conditions que l’on pourra mieux vous connaître et éventuellement vous apprécier.

Lorsque l’on vous appréciera, il sera alors possible de vous contacter pour vous proposer un job, une collaboration ou un partenariat.

Comment arriver à un tel résultat ?

Qu’est-ce qu’il y a lieu de faire pour avoir la chance d’être remarqué par un recruteur ?

La réponse est en fait assez simple : Il faut publier du contenu rédigé par vous-même sur des sujets que vous maîtrisez.

Banal non !

Évitez de partager les publications des autres et choisissez plutôt de diffuser vos propres publications. Ce n’est que comme cela que les recruteurs pourront mieux vous connaître et peut-être vous apprécier.

Vous pouvez également vous faire connaître à travers des commentaires pertinents de publications que vous avez apprécié en donnant votre avis sur le contenu publié.

Mais, attention, votre avis doit être sincère et authentique. Ne mentez pas, ne caressez pas dans le sens du poil. S’il y a bien un endroit ou rien ne se cache et tout se sait, c’est bien les réseaux sociaux. Il est plus facile de cacher des choses dans la vraie vie qu’au sein des réseaux sociaux. Et lorsque l’on découvre que vous n’avez pas été honnête, alors dites adieu à votre crédibilité et réputation.

N’oubliez jamais cela.

Un autre point devra également mériter votre attention. Ne soyez surtout pas négatif dans les contenus que vous diffusez.

Si une publication ne vous plaît pas, passez votre chemin.

Si vous n’êtes pas dans votre état et que vous êtes remonté ou en colère pour quelque raisons que ce soit, alors abstenez-vous de tout commentaire ou publication.

Attendez que la tempête ou l’ouragan passe.

Évitez à tout prix de publier des commentaires négatifs ou toxiques. Personne n’aime cela et on ne vous le dira jamais.

Voilà, vous savez maintenant comment vous faire connaître, alors dites-nous qui vous êtes ?

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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Le mouton de l’année 2025

Je viens juste de terminer la lecture d’un article diffusé ce jour par un média électronique d’outre-mer (DNAlgérie en l’occurrence – Dernières Nouvelles d’Algérie basé à Paris) intitulé « Aïd al-Adha 2025 – Achat d’un mouton : Les inscriptions ouvertes pour les employés » et j’en ai la nausée accompagnée d’une forte migraine.

Vraiment le niveau de nos médias électroniques est tombé si bas entraînant une qualité très médiocre des contenus proposés et devenant une insulte à notre intelligence.

L’article fait un peu plus de 4000 caractères (assez long donc entre 600 et 700 mots) produit très probablement à l’aide d’une IA à trois sous ou gratuite, genre ChatGPT. L’article a été passé d’ailleurs au détecteur d’IA et un taux de 53% en a resulté.

Je sais, je sais et je le sais, ces détecteurs d’IA ne sont pas du tout fiables, j’en ai fait l’expérience moi-même, mais tout de même. Consacrer 4000 caractères à un sujet bidon, un navet quoi : Description dans le détail de toute l’opération d’inscription pour « bénéficier » d’un mouton à sacrifier le prochain Aid El Adha.

C’est presque comme s’il s’agissait de l’acquisition d’un logement ou d’un terrain à bâtir ou pour investir. Il aurait peut-être fallu mettre aussi en place une plate-forme numérique consacrée à la bête : Pourquoi pas ? La numérisation est en vogue.

Lorsque j’étais entrain de lire l’article (je suis très curieux et observateur de ces petites pépites que j’arrive à détecter, c’est inné chez-moi et tant mieux pour mon Blog), et sans me rendre compte, j’ai effectué un voyage dans le temps en revenant à nos années 70, glorieuses et socialistes. Je suis revenu au temps de la Révolution Agraire et de la Gestion Socialiste des Entreprises, de très mauvais souvenirs du parti unique, des pénuries et des chaînes interminables.

Je rappelle pour ceux qui l’ignorent que le mouton attendu et évoqué dans cet article fait partie du lot de un million de bêtes que les pouvoirs publics comptent importer à l’occasion du prochain Aid El Adha.

Est-ce que cette dépense est vraiment vitale et nécessaire pour notre pays par ses temps de stress hydrique et de changement climatique ?

Pourquoi DNAlgérie a traité de ce sujet ?

Caresser dans le sens du poil est devenu un sport national qui ne rend pas toujours service à la nation. J’aurais préféré lire un article plus profond, objectif et qui éclaire l’opinion publique.

Quand on a rien à dire, il vaut mieux se taire.

Si vous souhaitez lire l’article de DNAlgérie, cliquez ici ▶️

(C) 2025 Labdi Abdeldjelil

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